© Photos : Bruce Milpied – Hans Lucas
Création 2019
Les 26, 27, 29 septembre 2019, Festival des Francophonies de Limoges
Les 28, 29, 30 novembre 2019 , Collectif 12 à Mantes-la-Jolie
Du 11 au 21 décembre 2019, MC93 de Bobigny
Marcel Mankita : Un activiste, la femme à la torche, Nègre de Feu, le Chien, Abdoukarim
Nanténé Traoré : Une activiste, Jumana, le Chien
Frédéric Fachéna : Un activiste, l’homme attaché au mât, Désiré, le Délégué européen aux affaires migratoires (Michel), le Chien
Estelle Lesage : Une activiste, enfant 3, la Fée Clochette
Andreya Ouamba : Un activiste, enfant 4, le Chien, le fils de Jumana
Catherine Boskowitz : L’Europe
Écriture et mise en scène : Catherine Boskowitz
Musicien : Jean-Marc Foussat (composition et interprétation)
Créateur Lumières : Laurent Vergnaud
Scénographe : Jean-Christophe Lanquetin
Costumière : Zouzou Leyens
Assistante à la mise en scène : Laura Baquela
Régisseur plateau : Paulin Ouedraogo
Assistants scénographie : Anton Grandcoin et Jacques Caudrelier
Stagiaires technique plateau : Kosta Tashkov, Khalid Adam et Aboubakar Elnour
Avec l’accompagnement amical de Anne-Laure Amilhat Szary, géographe, professeure à l’Université Grenoble-Alpes et à Pacte, Laboratoire de Sciences Sociales.
Remerciements pour leur aide et leurs conseils artistiques à Maria Zachenska (clown), à Myriam Krivine (chanteuse lyrique) et à Matisse Wessels (marionnettiste).
« L’écriture de cette pièce a été librement inspirée par l’essai de Patrick Chamoiseau « Frères Migrants » (éditions du Seuil).
Les écrits d’Hannah Arendt, notamment sur ce que pour elle signifie « penser », m’ont accompagnée pendant toute l’élaboration du spectacle. Le théâtre d’Armand Gatti (Les 7 possibilités du train 713 en partance d’Auschwitz, éditions Verdier), de Paul Claudel ( Le soulier de Satin/ éditions Gallimard), et une nouvelle d’Antonio Tabucchi ( Passé composé/éditions Gallimard), dont certains passages sont cités à l’intérieur de la pièce, m’ont permis de rêver avec leurs auteurs. Les demandeurs d’asile du Foyer Oryema à Bobigny ainsi que les réfugiés rencontrés en Grèce et à travers toute l’Europe, certains devenus mes amis, m’ont aidée à imaginer cette histoire qui leur est dédiée. »
Catherine Boskowitz
Le pitch
Nous sommes dans un futur proche. Les migrations vers l’Europe se densifient.
Un chien fait la route des camps de réfugiés de Thessalonique à Bobigny, en passant par Calais. Sur son chemin, plusieurs histoires se tissent : la sienne et celles d’autres personnages, la Femme à la torche, l’Homme accroché au mât, l’Europe, la Fée Clochette, le Délégué européen aux affaires migratoires, Jumana, Nègre de feu, Waël, Désiré, Abdoukarim, le Jeune-homme et quelques autres… Pendant ce temps, un quartier entier d’une ville de la banlieue parisienne est le centre d’une résistance qui agit à travers toute l’Europe. En contact avec d’autres points de résistance sur le continent, les habitants de ce quartier construisent un réseau complexe de « passages » à travers les frontières.
LE PIRE N’EST PAS (TOUJOURS) CERTAIN est un conte contemporain, l’humour y est cruel et tout y est vrai.
Production : Cie abc.
Coproduction : MC93 – Maison de la Cuture de la Seine Saint Denis / Les Francophonies – Des écritures à la scène.
Avec l’aide de : La Drac d’Ile de France, la Région Ile de France et de l’Adami.
Avec le soutien de : Le Collectif 12, la Cité internationale des arts.
© Photos : Bruce Milpied – Hans Lucas
Voir toutes les photos : http://culture.hanslucas.com/bmilpied/photo/26408
Quelques épisodes
Un quartier entier d’une ville – qui pourrait être Bobigny – est devenu invisible. Ce quartier est le centre d’une résistance qui agit à travers toute l’Europe.
Les habitants de ce quartier sont des activistes et se sont organisés pour l’accueil des réfugiés affluant du monde entier. Ils sont en contact avec d’autres points de résistance partout dans le monde et forment un réseau complexe de « passages » à travers les frontières.
Un chien, errant du côté de Thessalonique en Grèce, rencontre un jeune réfugié syrien qui décide de traverser l’Europe vers l’Angleterre. Le chien va le suivre mais le perdre à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Le chien décidera alors de continuer seul jusque Calais et, au gré des rencontres, s’attachera à d’autres réfugiés qui font la route. Arrivé à destination, il assistera à l’élévation du mur qui entoure la jungle de Calais, coinçant ainsi tous les réfugiés dans un no mans land d’où il est presque impossible de sortir. Le chien, avec ses pattes, participera alors au creusement d’un tunnel qui doit rattacher Calais au quartier invisible de Bobigny.
Un bateau nommé 816, accoste dans un port. Ses passagers, réfugiés des quatre coins du monde et de l’Histoire du XXème et du XXIème siècle, sont face aux formalités de l’Europe qui interdit à certains l’entrée sur son territoire.
Des demi-dieux regardent le monde de haut et dissertent. L’Europe, figurée par une magnifique vache aux cornes d’or, hésite sur les décisions à prendre à propos de l’afflux des réfugiés sur son territoire. Ceux qui l’entourent la pousse « par protection et pour la sécurité de tous » à la fermeture totale des frontières. Seule la fée Clochette, perchée près de son oreille, lui glisse l’idée qu’une autre solution est possible…
Une femme échouée sur une des rives de la méditerranée a fui son pays. Elle refuse de rejoindre les camps de réfugiés maintenant gardés par les militaires. Elle habite, cachée, dans un cimetière qui donne sur la mer, en attendant la possibilité de trouver un passage vers le nord de l’Europe. Chaque jour, elle jette une bouteille à la mer dans laquelle elle insère une nouvelle lettre à son fils, resté au pays sous les bombardements. Un délégué européen aux affaires migratoires se perd dans les marécages autour du cimetière. Elle le recueille.
Un homme, un poète, est enfermé depuis deux ans dans le camp de Calais qui est maintenant gardé par des militaires et d’où il est impossible de sortir. Il y a cependant une fuite possible…
Un enfant presque jeune-homme, seul, dans une ville sans arrêt bombardée, construit des maquettes de villes imaginaires…
Le processus de création
Dessin : Catherine Boskowitz
Le projet est né d’une expérience tout à fait personnelle.
J’ai passé plusieurs semaines à Thessalonique en Grèce, à l’accueil des réfugiés qui viennent du Moyen Orient.
À l’aller, j’avais pris le bus avec une amie metteure en scène comme moi, Leyla Rabih, de Dijon à Thessalonique en passant par Zagreb, Sarajevo, Pristina et Skopje. J’ai fait à ce moment-là, le chemin inverse du chemin de fuite des réfugiés. Lorsque je suis arrivée en Grèce, les frontières venaient d’être bloquées, notamment à Idoméni à la frontière macédonienne où un camp qui s’était créé spontanément venait d’être démantelé. Je suis donc arrivée puis restée à Thessalonique plusieurs semaines où j’ai travaillé avec des grecs et avec des réfugiés qui aidaient d’autres réfugiés…
Je suis passée de camps en camps, la plupart repris et gérés par des militaires. Et avec une association grecque basée à Thessalonique, je me suis chargée plus précisément de la distribution de vêtements et de nourriture. Pendant toutes ces semaines, je n’ai plus pensé au théâtre et j’ai lâché ma caméra, mon enregistreur… J’étais là-bas, j’aurais pu y rester longtemps. Je suis tout de même repartie, toujours de bus en bus, mais seule cette fois, en passant par Belgrade, Budapest et Vienne, où j’ai rencontré dans chacun de ces endroits, des groupes d’activistes qui œuvraient pour l’accueil aux réfugiés.
En rentrant à Paris, je ne savais plus faire du théâtre. Ou plus exactement, je ne savais plus si je pouvais continuer à en faire avec ce que j’avais dans la tête. J’ai alors été accueillie à Bobigny, en résidence à la MC93 et j’ai écrit une pièce : « Le pire n’est pas (toujours) certain ».
Depuis janvier 2018, j’ai mené à la MC 93 avec mon équipe, comédiens, créateurs lumière et son, scénographe et costumière, trois chantiers de recherche et de création. L’écriture s’est construite aussi avec le plateau à partir du travail de jeu, d’improvisations musicales et de propositions scénographiques. La création aura lieu au Théâtre Jean-Gagnant à Limoges, pendant les Francophonies, du 26 au 29 septembre 2019.
La résidence de Catherine Boskowitz et de son équipe est documentée sur le blog de la MC93 :
https://www.mc93.com/saison/catherine-boskowitz
Catherine Boskowitz
METTEURE EN SCENE & COMEDIENNE
Catherine Boskowitz metteure en scène, travaille en France, en Afrique, au Moyen-Orient, en Colombie, en Haïti et voyage dans d’autres parties du monde. Initiatrice de projets réunissant de nombreux artistes, elle a fondé et co-dirigé pendant dix ans le Collectif 12 à Mantes la Jolie, Fabrique des nouveaux territoires de l’art, et accompagné ainsi nombres de réalisations d’artistes français et étrangers créées sur le territoire mantais, pour certaines, en collaboration avec les habitants. Témoin de nombreux événements sociaux et politiques qui ont secoué la planète ces vingt dernières années, elle pose la question de l’engagement dans l’époque contemporaine. A partir de vecteurs pluriels tels que la scène, l’image, la performance, la peinture, la composition du son, elle présente au public un travail de création où l’acteur occupe une place essentielle, avec une équipe artistique pluridisciplinaire et multiculturelle. Ses points de départ : un texte / une pensée… et en diagonale, surgit sur scène, pendant la représentation, un contrepoint : une figure réelle du monde contemporain. Ses mises en scène des textes de Tchekhov, Gatti, Shakespeare, Kourouma, Racine, Genet, dont en 2013 La Dernière interview de Jean Genet avec l’acteur-performeur et auteur Dieudonné Niangouna, en 2015 Le Projet Penthésilée, et en 2017 Fictions ordinaires sont chaque fois une invitation au public à se déplacer avec elle. Actuellement accueillie en résidence par la MC93 à Bobigny, elle écrit et prépare la mise-en scène de son prochain spectacle « Le pire n’est pas (toujours) certain, qui sera créé à l’automne 2019.
Nanténé Traoré
COMEDIENNE
Après une licence à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris 3 Sorbonne Nouvelle, elle se forme au cours de Véronique Nordey et à l’atelier de Didier-Georges Gabily. A partir de 1993, elle joue dans ses mises en scène : Enfonçures, Des cercueils de zinc, Gibiers du temps 2ème époque. Elle a travaillé depuis avec notamment Gabriel Garran : Bintou de Koffi Kwahulé, Irène Bonnaud, Nadia Vonderheyden, Philippe Delaigue. Elle crée Blue-s-Cat de Koffi Kwahulé dans une mise en scène de l’auteur à la Chapelle du Verbe Incarné d’Avignon. Elle joue également dans les spectacles de l’auteur /metteur en scène Guy Régis JR : Moi, fardeau inhérent crée au Tarmac de la Villette, et Terre, cris, effarement pour les Sujets à vifs à Avignon. Elle a travaillé dans plusieurs spectacles mis en scène par Eva Doumbia, notamment Afropéennes, d’après Léonora Miano, crée au Festival des Francophonies de Limoges. Depuis plusieurs années, elle joue régulièrement dans les spectacles de Catherine Boskowitz, notamment dans Bérénice de Racine et Le projet Penthésilée au TQI.
Tout récemment, elle collabore et joue dans Harlem Quartet d’après James Baldwin, mis en scène par Elise Vigier à la MAC de Créteil et, avec l’auteur Guillaume Cayet dans B.A.B.A.R le transparent noir.
Estelle Lesage
COMEDIENNE
Estelle a été formée à l’Université de Paris X, en Maîtrise d’Arts du Spectacle. En tant que comédienne, elle a travaillé avec Karima El Karraze (Arable), Frédéric Fachena (Le Verfügbar aux Enfers, L’Opéra de quat’sous), Richard Sammut (BIG-BANG), Nicolas Fleury (Lysistrata), Jean-Pierre Vincent (Lorenzaccio), Bernard Sobel (La Tragédie optimiste) et avec l’Emballage Théâtre (Peer Gynt). Elle a été assistante à la mise en scène de Catherine Boskowitz sur Le projet Penthésilée, d’Eric Da Silva sur Stalingrad et de Delphine Eliet sur La banalité de l’ordinaire ou petit organon pour l’insoumission. Elle a participé à de nombreux projets du Collectif 12 de 1998 à aujourd’hui. En 1998, elle participe à la création de la Cie T.O.C avec Mirabelle Rousseau. Avec le T.O.C., elle a joué dans Iris, Marie Immaculée, Le Précepteur, L’Auto-TOC, Turandot ou Le Congrès des blanchisseurs, Robert Guiscard, La Composition comme explication, Je voudrais être légère, Mémoires d’un névropathe, Le Cut-up, Ecrits Bruts, Electrolution Revonique 23, Entrée Libre, L’Exception et la Règle – Le Masque de la Mort Rouge. En tant que metteur en scène, elle a travaillé sur Elle s’écoule avec Nicolas Frize, On avait dit pas la famille, écrit et interprété par la chanteuse lyrique Eva Gruber. En 2017, elle crée avec Emilie Paillard le groupe Georges, performance littéraire et musicale. Actuellement elle travaille avec Catherine Boskowitz pour sa résidence théâtre arts visuels et sonores à la MC93.
Frédéric Fachena
COMEDIEN
Formé à l’école des quartiers d’Ivry et à l’ouvroir de théâtre de Chaillot (direction Antoine Vitez), il est à l’origine de la création de l’Emballage Théâtre avec Eric Da Silva ou il participe à la plupart des spectacles de la compagnies de 1982 à 2010 (Tombeau pour cinq cent mille soldats, Troilus et Cressida, Peer Gynt, La demande en mariage, Stalingrad, Esse que quelqu’un sait ou on peut baiser ce soir…)
Membre fondateur du Collectif 12 de Mantes la Jolie et artiste associé depuis 1998, il y met en scène plusieurs spectacles dont en 2009, L’opéra de quat’ sous de Brecht et Weill, et le Verfügbar aux enfers de Germaine Tillon en 2014. IL a joué dernièrement dans projet Iris mis en scène par Mirabelle Rousseau au CDN de Montreuil, Ce qu’on a de meilleur de Ludovic Pouzerat et Entropie d’Eric Da Silva.
Marcel Mankita
COMEDIEN
Marcel Mankita est né le 6 mars 1964 à Mouyondzi (au Congo-Brazzaville).
En 1989, à Brazzaville, en même temps qu’il poursuit des études de Droit public, il s’intéresse au Théâtre et travaille -sous la direction du metteur en scène Victor Louya- à la création d’une dizaine de textes contemporains dont il interprète les rôles principaux.
En France depuis 1997, il a travaillé sous la direction de plusieurs metteurs en scène dont Catherine Boskowitz, Claude Bernhardt, Adel Hakim, Gil Bourasseau, Frédéric Fachéna, Martine Fontanille, Laurence Andréïni, Philippe Adrien, Antoine Bourseiller, Christian Schiaretti, Hassane Kassi Kouyaté. Au cinéma, il a tourné avec Lucas Belvaux (Les prédateurs) et Costa Gavras (Eden à l’Ouest).
Andréya Ouamba
COMEDIEN & DANSEUR
Fuyant les conflits politiques et ethnique de Brazzaville, Andréya Ouamba s’est s’affirmé incontournable dans le paysage chorégraphique de Dakar, comme dans tout le continent africain. Couronné par le 1er prix de la sixième biennale Danse l’Afrique Danse à la Cité Universitaire de Paris, le public français découvrait son travail dans les duo Impro-Visé_2 et Step Out/2 (avec le bassiste jazz, Armel Malonga) puis Sueur des Ombres en 2013, J’ai arrêté de croire au futur en 2015, et De quoi sommes-nous faits ?!, co-mis en scène avec Catherine Boskowitz, créé à l’Atelier de Paris et repris au Théâtre de la Ville et aux Francophonie en Limousin en 2018. Artiste engagé sur les questions de société, il s’intéresse aujourd’hui à des formes de propositions artistiques qui se rapprochent du quotidien. Après avoir longtemps privilégié un travail sur les formes des corps, les postures, les contorsions, les formes abstraites, ses interrogations se portent maintenant sur l’articulation des corps, le vécu des corps et sur ce qui relie l’expression du corps aux diverses autres formes d’expression artistique, notamment les formes théâtrales, qui l’amènent à jouer sur le plateau le double rôle d’acteur et de danseur.
Jean-Marc Foussat
MUSICIEN & COMPOSITEUR
Né en 1955 à Oran, c’est tout d’abord avec la guitare, au milieu des années 70 qu’il crée plusieurs groupes aussi expérimentaux qu’éphémères pour, peu à peu, lui préférer le synthétiseur & le papier réglé, prenant de plaisir à trafiquer la bande magnétique, en solitaire. Fin 79, il a 24 ans et travaille quelques temps en studio, à la suite de quoi, il choisit d’enregistrer la musique improvisée en concert et collabore avec Incus, hat Hut, Po-Torch, Rift, Rec Rec, Celluloïd… En 81, il termine « Abattage« , premier disque solo qui sera finalement édité en Mars 83. Dix ans plus tard, grâce à « Marteau Rouge », il reprend le chemin de la scène et du public avec son synthétiseur analogique, en compagnie de Makoto Sato à la batterie et de Jean-François Pauvros à la guitare électrique. En 2005 il fait la connaissance de Sylvain Guérineau, saxophoniste, avec qui nait « Aliquid », ce qui petit à petit l’amène à jouer de plus en plus régulièrement avec de nombreux acteurs des musiques improvisées…
Fin 2012 naît son label « Fou Records » et pour ses 60 ans Le GrandFouBand, un grand ensemble de 18 musiciens improvisateurs…Depuis novembre 2010, presque chaque jour, il joue, enregistre et mixe une nouvelle pièce, en solitaire avec son Synthi, à sa table de travail.Il utilise un Synthi AKS (ou VCS3) & un Pitch Frequency Shifter d’EMS, une boîte d’effets SE 50 de Boss, un bol tibétain, de petites cloches, des guimbardes, harmonicas, appeaux & de petits jouets, ballons, etc.…
Laurent Vergnaud
ECLAIRAGISTE
Après quelques années à l’université et un diplôme de réalisation documentaire, il se tourne vers le théâtre, et en apprend les métiers techniques sur le terrain : technicien, régisseur, régisseur de tournée. Il obtient un diplôme de Direction Technique du spectacle vivant à l’ISTS d’Avignon.
Il est directeur technique du Collectif 12 de 2000 à 2008. En 2008, il devient, avec Frédéric Fachena, co-directeur artistique du Collectif 12, mission qu’il remplit jusqu’à aujourd’hui, notamment en s’impliquant dans de nombreux projets artistiques avec les habitants de Mantes la Jolie, et dans la défense des Lieux Intermédiaires à l’échelle nationale.
Au Collectif 12, il conçoit et réalise régulièrement des formes spectaculaires hybrides, impliquant images, sons, acteurs, machines. Dernièrement il écrit et met en scène Roman municipal, avec notamment Marcel Mankita, Frédéric Fachena et une imprimante 3D.
En tant qu’éclairagiste, il accompagne récemment Ludovic Pouzerate, Christelle Harbonn, Laetitia Ajanohun, Fabrice Gorgerat, Dieudonné Niangouna, et depuis longtemps Catherine Boskowitz.
Jean-Christophe Lanquetin
SCENOGRAPHE
Artiste, scénographe et enseignant à la Haute Ecole des Arts du Rhin / Strasbourg, co-fondateur avec François Duconseille du collectif ScU2 porteur des résidences de Scénos Urbaines (www.urbanscenos.org ). Scénographe, il travaille régulièrement aux cotés de chorégraphes et d’artistes venus du continent africain – Boyzie Cekwana, Faustin Linyekula, Andreya Ouamba, Sello Pesa, Fatou Cisse, Opiyo Okach, Steven Cohen, Sammy Baloji, Nastio Mosquito, Unathi Sigenu…, et avec les metteurs en scène Catherine Boskowitz, Leyla Rabih, Dieudonné Niangouna, Guy Régis Jr… Ses projets personnels, qu’ils soient collaboratifs ou solo, (mixant installations vidéo, photographies, dessins, textes), déconstruisent les notions de scène, de représentation, de spectateur, via des projets articulés contextuellement, des dispositifs de recherche artistique dans l’espace urbain, et ce dans divers lieux de par le monde. En 2017 il a développé avec Catherine Boskowitz le projet, “Fictions ordinaires”, en dialogue avec les habitants d’un quartier de Medellin [Colombie], recontextualisé dans les Caraïbes (Port au Prince et Fort de France) et à Strasbourg. Ses textes et photos sont publiés notamment par la revue Chimurenga (Capetown – South Africa). Il est porteur du programme de recherche Play>Urban, à la HEAR / Strasbourg
Zouzou Leyens
COSTUMIERE
Zouzou Leyens, scénographe, costumière et metteur en scène, travaille entre la Belgique (où elle réside), la France, la Suisse et l’Afrique de l’Ouest. Depuis 2001, conjointement à son travail de scénographe et de costumière, elle a conçu et mis en scène ses propres projets avec sa compagnie, TransatlantiK. Elle monte son premier spectacle Un sapin chez les Ivanov de l’auteur obérioute Alexandre Vvedenski à Bruxelles. Pour le Kunstenfestivaldesarts, elle crée In The Forest Is A Monster,en 2004, et Monelle,en 2008. De 2007 à 2010, elle est en résidence au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles. En 2009, elle y met en scène Il vint une année très fâcheuse à partir des heures du procès de Gilles de Rais et du Petit Poucet. Depuis 2001 jusqu’à aujourd’hui, elle réalise les scénographies de ses propres spectacles et collabore sur une soixantaine de spectacles en tant que scénographe, costumière et créatrice d’objets scéniques avec, entre autres, François Verret (L’acoustique du vide, Chantier Musil, Tokyo Musil, In the back of my mind, Contre coup, Sans retour), Michèle Anne Demey (Lamento), Selma et Sofian Ouissi (Laroussa), Robert Cantarelle (Gilgamesh), Isabelle Pousseur (Le songe d’une nuit d’été, Electre), Ruud Gielens, Isabelle Gyselinx, Virginie Thirion, etc.
Durant ces dernières années, son travail s’est sensiblement déplacé vers la France et la Suisse. Elle y développe une collaboration avec Matthieu Cruciani (Faust, Le beau ténébreux, Piscines), Pierre Maillet du Théâtre des Lucioles (Little Joe N-Y, Little Joe Hollywood, La cuisine d’Elvis, Le bonheur n’est pas certain), et Guillaume Beguin (Macbeth, où en est la nuit?, Titre à jamais provisoire, et plus récemment avec Catherine Boskowitz.
Depuis 2010, elle enseigne la scénographie à La Cambre, à Bruxelles.
Soutiens & partenaires
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion. ».
MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
La Cité internationale des arts
Les Francophonies – des écritures à la scène